Marmara

Marmara
économie

Globalement, la région de Marmara représente 50% de l’activité économique turque bien que reposant sur une superficie minimale par rapport à l’étendue du territoire. Istanbul, premier port de Marmara, est classée trentième ville mondiale en termes économiques et démographiques.

Son actualité est de savoir si elle se rattachera (avec la région de Marmara dont elle est le phare) aux structures de la communauté européenne ou si elle deviendra le pôle moteur d’un Orient tourné vers l’Occident tout en conservant ses racines ancestrales. Le tourisme encore embryonnaire dans les provinces de Marmara comparativement à l’ensemble du bassin méditerranéen – et en dépit de la stagnation de l’économie mondiale –, pourrait représenter une base de développement de cette région de Marmara comprise entre modernité et traditions.

Marmara
PLAGES ET FORÊTS

Heybeli Ada est réputée pour ses plages et ses forêts de pins parmi les plus belles de la région de Marmara. On y trouve le couvent de la Sainte Trinité dont la fondation date du IXème siècle, bien que construit dans sa version actuelle au XIXème siècle. Toujours en activité, l’île accueille également l’École Navale Ottomane, institution vieille d’un siècle.

Là aussi, on peut dénombrer des maisons de bois comparables à celles de Büjuk Ada. L’île de Burgaz Ada, longtemps occupée par des résidents grecs, abrite une église du XIXème siècle (l’église Saint Jean) et le couvent Saint Georges. Quant à l’îlot de Sedef, aujourd’hui propriété privée, il recèle les vestiges d’un couvent du IXème siècle.

Marmara
archipel

Au nord de la mer de Marmara, à proximité de la rive asiatique, on découvre un archipel de 9 îles – dont 3 principales – ayant abrité des communautés religieuses, ce pourquoi on les surnomme « îles des prêtres ». L’implantation de ces congrégations remonte essentiellement à l’époque de Byzance.

Après avoir servi de résidence aux princes et divers hauts personnages – souvent éloignés du pouvoir par cet exil doré en mer de Marmara, ces îles sont de nos jours réservées à une clientèle de luxe pratiquant un tourisme discret à la recherche de sites calmes et protégés de l’affluence.

Les véhicules à moteur y sont interdits et l’on ne se déplace qu’en calèche et à bicyclette. L’île de Büjük Ada a conservé une ambiance « Belle Époque » grâce à ses demeures en bois aux balcons décorés dans le style Art Nouveau. La population – très aisée – se compose de résidents appartenant aux 3 religions monothéistes qui cohabitent sans difficulté.

Ainsi, chaque année, le 23 avril, c’est toute la population qui se retrouve au monastère Saint Georges pour célébrer la fête pèlerinage. L’île se visite grâce à un réseau de promenades desservant les plus beaux sites, fort nombreux. Un chemin parcourt l’île sur tout son périmètre.

Marmara
la plus grande île

La plus grande île de la mer de Marmara, dont le nom actuel est île de Marmara, est l’ancienne Proconnèse – qui signifierait île aux chevreuils en grec ancien. Elle était célèbre dans l’Antiquité pour ses carrières de marbre d’où l’on extrayait le matériau à partir duquel la plus grande partie de Constantinople – alors capitale de l’Empire byzantin – a été construite. De Proconnèse, le monde romain tardif importait les sarcophages en pierre de Marmara, façonnés sur place.

Situées dans la partie ouest de la mer de Marmara, les côtes de l’île de Marmara sont proches de la cité de Cyzique, en Asie Mineure. Par extension et en raison de leur proximité avec le continent, on considère que les îles de Bozcaada et Gokceada (encore appelée Imroz) appartiennent à la région de Marmara, bien que situées en mer Égée et non, à proprement parler, sur la mer de Marmara.

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