L'histoire du temple débute avec la conquête par les Romains de ce qui n'est alors qu'une bourgade, en 57 avant J.-C. La marque de l'Empire romain est encore décelable dans les murailles de protection de la ville et dans ce qu'il reste du système hydraulique qui alimente à l'époque les bains.
Située à l'intersection de plusieurs routes commerciales importantes, Evora bénéficie alors d'une rapide expansion économique. Ce rôle clé est marqué par la présence de nombreux champs de blé alentour, comme le note Pline l'Ancien dans son recueil d'Histoire Naturelle.
La cité est alors nommée Liberalitas Julia, littéralement « le don julien » en référence aux multiples privilèges qui lui seront accordés par Jules César.
La plupart des archéologues s'accordent pour établir la construction du temple au Ier siècle. Des ajouts sont ensuite apportés aux IIe et IIIe siècles, sans pour autant modifier l'apparence générale de l'édifice. D'ailleurs, bien qu'une légende locale dédie le monument au culte de la déesse Diane, c'est plus probablement à celui de l'empereur Auguste qu'il est originellement consacré.
Lors des invasions barbares du Ve siècle, il subit de plein fouet les conséquences du déclin romain, au cours duquel il est partiellement détruit. Durant le Moyen-Âge, ses ruines seront incorporées au nouveau château d'Évora. Il deviendra un abattoir, jusqu'à ce que les travaux de restauration de 1871 lui redonnent un visage plus accueillant.
Il ne reste du temple que 14 remarquables colonnes de granit, hautes de plus de 7 m, reposant sur une épaisse dalle de marbre, longue de 25 m et large de 15 m.
La conception du temple est similaire à celle de la Maison Carrée de Nîmes.
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