En 1946, une réserve animalière est créée à Lopé-Okanda. En 2002, cette réserve devient le parc national de Lopé-Okanda sur l'initiative du président Omar Bongo. Douze autres parcs nationaux seront créés dans le pays durant la même période.
Le parc s'étend sur près de 5 000 km2. Il est divisé en plusieurs zones : le couloir de la vallée de l'Ogoué, les sites archéologiques au nord-ouest du parc et la vallée fluviale située au nord.
Le parc présente une association relativement inhabituelle entre une forêt dense, de type tropical ombrophile (où domine l'humidité) et une savane relique (aux plantes centenaires) où évoluent de grands mammifères menacés d'extinction. Cette forêt fournit de précieuses informations sur l'évolution des espèces, étalée sur une période de 15 000 ans.
Le site archéologique est constitué par des vestiges d'habitation primaire datant du Néolithique et de l'Âge du fer. Les fouilles ont également mis à jour de nombreux restes d'art rupestre. Celui-ci illustre les flux migratoires qui ont contribué au peuplement du continent africain depuis le Paléolithique (soit près de 400 000 ans d'histoire).
Un pan de l'évolution des civilisations bantoues et pygmées peut notamment être décodé grâce à ces peintures. Une partie du site archéologique de Lopé-Okanda témoigne également de l'extension vers l'Atlantique de la culture tshitolienne (correspondant à l'Âge de pierre récent).
Près de 1 550 espèces végétales sont répertoriées à Lopé-Okanda. La plupart d'entre elles sont endémiques et les botanistes estiment que le parc contient un millier d'autres espèces végétales non encore inventoriées.
La conservation et la gestion du parc de Lopé-Okanda sont placées sous l'égide d'un plan d'aménagement de cinq ans, commencé en 2006. Ce programme est le fruit d'une collaboration entre diverses organisations non gouvernementales et d'associations internationales oeuvrant dans l'écologie.
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