Vivant principalement des ressources du pétrole, Bakou a connu un essor considérable au XXe siècle.
Dans la ville se côtoient le patrimoine historique, les monuments d'inspiration Art-Déco, mais également l'architecture futuriste des constructions modernes et les impressionnantes demeures des rois du pétrole.
La ville de Bakou compte environ 2 122 300 habitants (estimation 2012).
Le nom Bakou viendrait du terme perse "bad-kube", "ville battue par les vents", ou du mot homophone "baghkuh", littéralement "jardin des dieux".
Le site est habité dès l'âge de pierre, comme en attestent des traces du VIe siècle avant J.-C. La cité devient romaine au Ier siècle après J.-C., avant d'être prise par les Arabes et islamisée. La dynastie arabe des Chirvanshah organisent le premier état azéri (azerbaïdjanais) et font de Bakou la capitale du pays, au XIIe siècle.
Les siècles suivants sont l'occasion d'une lutte entre la puissance russe et la puissance perse pour le contrôle du territoire. Le traité de 1813 cède finalement Bakou à la Russie. La découverte de gisement de pétrole, quelques décennies plus tard, attire de nombreux investisseurs internationaux. Au début du XXe siècle, la ville fournit la moitié des réserves de pétrole du monde.
En 1991, l'Azerbaïdjan obtient son indépendance. Bakou devient l'un des plus importants centres de fabrication d'équipements pour l'industrie pétrolière. Son développement est rapide et très significatif, marquant pour elle une véritable période de renaissance.
Située en Azerbaïdjan, Bakou se trouve sur la rive sud de la presqu'île d'Abseron. Elle est la plus grande ville portuaire du pays, ouverte sur la mer Caspienne. Sa surface couvre 2 130 km².
La ville de Bakou propose divers modes de transport : le métro, le bus, le taxi et la location de voiture.
Le métro : deux lignes sont disponibles, pour un peu plus d'une vingtaine de stations desservies.
Le bus : le tarif est fixé en fonction de la destination. Il est déconseillé de le prendre la nuit en raison de l'insécurité prévalant dans la ville.
Le taxi : ce service est géré par des sociétés privées et est opérationnel tous les jours de la semaine.
La location de voiture : des comptoirs représentant des compagnies internationales sont installés à l'aéroport et en centre-ville.
La ville de Bakou dispose de nombreux sites touristiques à voir. Les visiteurs se rendront principalement à la vieille ville, à la tour de la Vierge et au palais de Shirvanshahs (patrimoines mondiaux de l'UNESCO), aux auberges caravansérails, à Boomtown, à la mosquée de Juma et aux bains.
Bakou compte également de nombreux palais comme celui du pétrole et celui d'Ismaillya. Vous pourrez aussi apprécier une visite de l'hôtel de ville (orné d'un beffroi néoclassique datant du XIXe siècle), de l'Institut des manuscrits et documents anciens et de la Place des fontaines. Pour vos instants nature, choisissez l'allée des Martyrs, parc à la mémoire des guerres et des révolutions qui ont eu lieu à Bakou. Côté musées, ne manquez pas de vous rendre au Musée national des Beaux-Arts d'Azerbaïdjan (art européen, russe, moyen-oriental et oriental) et au Musée des tapis et des arts appliqués.
Site de l'Office de tourisme de Azerbaïdjan.
- Se détendre sur la plage de Shikov, profiter de son parc de loisirs.
- Faire une escapade en mer en bateau.
- Assister à un spectacle de chants de Mugam et de musique traditionnelle azéri.
- Flâner et faire des achats sur les marchés de Bakou.
- Découvrir la tour de la Vierge, classée au Patrimoine de l'humanité de l'UNESCO.
Tous les magasins de la ville sont ouverts de 9h à 17h00. Parmi les produits typiques, vous pourrez acquérir des tapis tissés à la main, des broderies, de la soie, des bijoux et des vêtements traditionnels.
Les plats : le riz pilaf (parfumé aux épices, sauté et cuit au bouillon, agrémenté de viande, de poisson, de légumes, de lait, de fruits frais ou secs), le kebab (souvent à base de mouton), le shashlik (viande marinée dans du vinaigre, du vin sec ou du jus de fruit assaisonné aux épices, puis grillée en brochettes au barbecue), le dolma (mouton et riz aux épices, cuit à la vapeur dans une feuille de vigne ou de choux), les dushpara (petits raviolis fourrés à la viande), les kutab (boulettes de viande entourées d'une pâte très fine), les tomates et les concombres, la soupe pili (mélange de mouton et de pois), la dovga (soupe froide de yaourt aux herbes et boulettes de viande).
Les desserts : le baklavas (gâteau au miel et aux amandes), le shekerbura (tourte aux noix et au sucre).
Les boissons : la vodka locale (à base de cornouilles et de mûres), le thé.
Aux alentours de Bakou, divers sites touristiques sont à voir.
Les volcans de Goboustan, le lac Goy-gol, l'Île d'Artyom et la réserve d'oiseaux de Kizilagadj ; le village juif de Krasnaya Sloboda, le village de Sheki, le village de Kish et son église albinienne, Chemakha et son palais des chahs de Chirvan ; la ville de Kouba et ses sites archéologiques, la région de Nakhichevan avec ses pétroglyphes vieux de 7 millénaires ; le palais des Khans avec ses maisons anciennes et ses peintures rupestres, le mausolée de Momine Khatun avec sa crypte et sa tour décagonale, ainsi que les plages de la mer Caspienne et de la presqu'île d'Apchéron.
Aucun vaccin n'est obligatoire pour entrer en Azerbaïdjan. L'eau du robinet n'étant pas potable, ne consommez l'eau qu'en bouteille capsulée.
En cas d'urgence, composez le 101.
Hôpitaux à Bakou
German Medical Center
30 Rashid Behbutov Street
+994 12 493 7354.
Central Clinical Hospital
Parliament Avenue 76
+ 994 12 921 092.
En été : + 3h
En hiver : + 3h
Bakou
Informations pratiques
Le trajet jusqu'à Bakou peut s'effectuer en avion. La durée de vol est de 5h10 en moyenne. Des vols directs sont prooposés par des compagnies comme Azerbaijan Airlines et Air France depuis l'aéroport Paris CDG.
Aéroport : Aéroport international Heydar Aliyev de Bakou (Code IATA : BAK).
Distance : 25 km.
Site de l'aéroport de Bakou.
Bakou
Ressources
Impressions de voyage. Le Caucased'Alexandre Dumas, 1859.
Ali and Nino de Kurban Said, 1937.
L'Or noir des steppes de Sylvain Tesson et Thomas Goisque, 2007.
Révolution, révolution, Tome 4 - Les Nouveaux Tsars de Jean-Yves Delitte, 2007.
Sur les routes de la soiede Reza et Olivier Weber, 2007.
Le monde ne suffit pas de Michael Apted, 1999.