Surnommée la ville aux 100 clochers, Dijon offre une multitude d'activités grâce à sa culture (troisième ville d'art de France), sa gastronomie, son histoire et son architecture. Ville verte, elle attire aussi de nombreux touristes qui apprécient son environnement. Elle reste l'un des plus grands centres ferroviaires de France depuis la fin du XIXème siècle.
La ville de Dijon compte environ 250 380 habitants (estimation 2010).
Au IIIe siècle, le castrum (une enceinte fortifiée dotée de 33 tours) est construite pour protéger la ville des invasions barbares.
Robert 1er nomme Dijon comme capitale du duché de Bourgogne en 1031.
Un grand incendie dévaste l'agglomération en 1137.
En 1432, le Duc Philippe le Bon fait de Dijon le siège de l'ordre de la Toison d'or.
Dijon devient une ville parlementaire après le transfert du Parlement de Bourgogne de Beaune à Dijon par Louis XI en 1477.
Les Suisses prennent la ville en 1513 : le gouverneur Louis II de La Trémoille leur propose 400 000 écus, afin qu'ils quittent le territoire. Mais la délivrance serait attribuée à l'intervention de la Vierge.
La faculté de droit ouvre en 1722 à Dijon.
La ville devient le siège d'un évêché en 1731.
Dijon est chef-lieu de département en 1789. A cette même date, la révolution endommage de nombreux bâtiments.
C'est en XVIIIe siècle que Dijon connaît une période de prospérité.
Le canal de Bourgogne est achevé en 1833.
Une ligne de chemin de fer reliant Dijon à Paris, Lyon et Marseille est inaugurée en 1851.
En 1870, les Prussiens prennent Dijon.
La ville reçoit la Légion d'honneur en 1899.
Les Allemands occupent Dijon en 1940, avant d'être libérée par les troupes françaises en 1944.
Le maire de la ville de Dijon, Félix Kir, inaugure le lac artificiel de Dijon en 1964.
Commune du département de Côte d'or et de la région Bourgogne, Dijon se situe au Centre-est de la France. La ville s'étend sur 40,41 kilomètres carrés entre 220 et 410 mètres d'altitude. Le canal de Bourgogne traverse le territoire, qui se trouve sur la Route des Grands Crus.
La ville de Dijon propose divers modes de transport, bus, navette électrique ou vélo, au choix.
Le bus : Divia, un réseau de bus de 22 lignes, dessert la ville de Dijon. Un trajet coûte environ un euro.
La navette électrique Diviaciti : elle circule dans le centre-ville de Dijon. Non polluante, elle reste très pratique pour de courts trajets.
Le Vélodi : 400 vélos en libre-service répartis dans 35 stations permettent de se déplacer aisément dans la ville de Dijon.
Dijon dispose de somptueux sites à voir. Les visiteurs se rendront principalement au Palais des ducs et des États de Bourgogne, à l'église Saint-Philibert, au puits de Moïse, à la porte Guillaume et à la cathédrale Saint-Bénigne.
Les sites comme l'église Notre-Dame, l'église Saint-Étienne de Dijon, la chapelle de l'hospice de la charité, les toits bourguignons, les méridiennes et l'église du Sacré-Coeur de Dijon valent le détour.
Pour mieux connaître Dijon, rendez-vous au musée des Beaux-Arts de Dijon, au musée François Rude, au musée archéologique, au musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin, au musée d'art sacré, au musée Magnin, au muséum - jardin des Sciences et au musée de la moutarde de Dijon.
Pour vous détendre, ne manquez pas de visiter le jardin Darcy, le jardin de l'arquebuse, le jardin du ruisseau de la Fontaine d'Ouche, le parc de la Combe Persil, le parc Clémenceau, le parc de le Toison d'Or et le parc de la Colombière.
- Se détendre à Dijon plage en été (baignade, sports de plage...).
- Visiter les vignes et participer à une dégustation de vin.
- Faire du sport dans la 3ème ville la plus sportive de France.
La plupart des boutiques se situent rue de la Liberté, les visiteurs pourront y effectuer divers achats, dont la fameuse moutarde de Dijon, de renommée internationale.
Les spécialités locales : le pain d'épices, les escargots de Bourgogne et la truffe de Bourgogne.
Les plats : le boeuf bourguignon, la fondue bourguignonne, les ?ufs en meurettes, le poulet à la Gaston Gérard.
Les boissons : les vins de Bourgogne, le cassis de Dijon avec lequel est fabriquée la crème de cassis, le Kir.
Aux alentours de Dijon, divers sites touristiques sont à voir.
L'Abbaye de Fontenay, classée au patrimoine mondial ; la Tombe de Vix ; le château de la Rochepot ; le château de Châteauneuf ; le château de Montfort ; les hospices de Beaune ; la Route des Grands Crus ; Semur-en-Auxois, cité médiévale ; le canal de Bourgogne et son tunnel à Pouilly-en-Auxois.
En cas d'urgence composez le 15.
Hôpital à Dijon :
CHU de Dijon
3 Rue du Faubourg Raines
03 80 29 30 31
En été : aucun décalage
En hiver : aucun décalage
Dijon
Informations pratiques
L'aéroport de Dijon offre toute l'année des vols en direction de Toulouse et de Bordeaux en France, ainsi que vers la Corse et l'international. Des compagnies comme Eastern Airways proposent des vols depuis l'aéroport de Dijon.
Aéroport : aéroport de Dijon (code IATA : DIJ)
Distance : 12 km
Site internet de l'aéroport de Dijon.
Dijon
Ressources
Henri Chabeuf, Dijon, Monuments et Souvenirs, 1894
Eugène Fyot, Dijon, son passé évoqué par ses rues, 1928
Pierre Gras, Histoire de Dijon, 1987
Jean-François Bazin, Le Tout Dijon, 2003
"Les Amants" - Louis Malle, 1958 (tourné à Dijon et Lusigny-sur-Ouche)
"Le repos du guerrier" - Roger Vadim, 1962 (tourné en partie à Dijon)
"La seconde vérité" - Christian-Jaque, 1965 (tourné en partie à Dijon au palais de Justice)
"Clerambard" - Yves Robert, 1969 (tourné en partie à Dijon, rue Buffon, rue du Vieux-Marché et à Semur-en-Auxois, ainsi qu'au château de Marigny-le-Cahuet)
"Tout peut arriver" - Philippe Labro, 1969 (tourné en partie à Dijon)
"Les bidasses s'en vont en guerre" - Claude Zidi, 1974 (tourné en partie à Chateauneuf-en-Auxois et au lycée Saint-Joseph à Dijon)
"Le cri du coeur" - Claude Lallemand, 1974 (tourné à Dijon, à Baune, à Chorey-les-Beaune ainsi qu'au château de Savigny-les-Baune)
"La carapate" - Gérard Oury, 1978 (une scène tournée à Dijon)
"Vaudeville" - Jean Marboeuf, 1986 (tourné en partie à Dijon aux magasins du Pauvre Diable et les Nouvelles Galeries)
"L'etudiante" - Claude Pinoteau, 1988 (tourné en partie à Dijon, place François-Rude et à la gare)
"Cyrano de Bergerac" - Jean-Paul Rappeneau, 1990 (tourné à Dijon, dans l'Hôtel de Voguë, ainsi qu'à l'Abbaye de Fontenay).