L'Arménie est classée deuxième dans la liste des pires économies mondiales établie par Forbes en 2011, notamment en raison de la corruption et du faible niveau de vie. L'Union Européenne a décidé de créer une zone de libre-échange afin qu'elle puisse accéder à un marché de 500 millions de consommateurs.

Touchée par la crise de 2008, son PIB a chuté de 14% en 2009, à cause entre autres de la baisse des transferts d'argent depuis l'étranger. L'assainissement et la modernisation de l'économie ont permis le rétablissement partiel de la situation en 2010. Avec l'aide internationale, elle doit désormais moderniser ses infrastructures routières et ferroviaires.

L'agriculture, qui représente 17% du PIB, fait travailler 46% de la population (données 2007). Son industrie, sous-développée, se concentre autour de l'extraction et le traitement des minerais. Dépendante de l'extérieur, l'Arménie effectue 50% de ses échanges commerciaux avec la Russie, qui la fournie en énergie et en matières premières. Or, la fermeture de 2 des 4 frontières des pays limitrophes entrave ses relations économiques avec cette dernière.