Membre des Pays les Moins Avancés (PMA), la Guinée-Bissau est le troisième pays le plus pauvre au monde. Sa très forte dépendance à l'aide internationale est due à la réticence des investisseurs étrangers à venir dans le pays. Ils sont rebutés par l'obsolescence des infrastructures, les ravages causés par la guerre civile de 1999 et l'instabilité politique.

Pour aider au développement du pays, le FMI et la Banque Mondiale ont annulé près de 90% de la dette extérieure du pays en 2011.

Les inégalités et mauvais chiffres de la croissance sont soumis aux aléas des performances de l'agriculture, qui comptait pour les 2/3 du PIB en 2010.

Les moteurs de la croissance de la Guinée-Bissau sont les exportations des produits de la mer et des noix de cajous. Ces dernières représentent 60% des exportations.

Bien que la croissance ait augmenté de 4,8% en 2011, l'économie reste dominée par le secteur informel. Du fait de sa position géographique, la Guinée-Bissau est devenue une plaque tournante pour les trafiquants de drogue sud-américains.