Satiriste israélien.
Ephraïm Kishon, de son vrai nom Ferenc Hoffmann, est né en Hongrie le 23 août 1924. Après avoir survécu en s'évadant du convoi le menant au camp de Sobibor (Pologne), il hébraïse son nom en Ephraïm Kishont, puis Kishon. Il se marie avant de rejoindre le kibboutz Kfar Hahoresh en Israël en 1949. Il apprend l'hébreu à l'oulpan (école d'hébreu) Etsion de Jérusalem. Kishon écrit ses premiers articles humoristiques pour le quotidien Omer avant de rejoindre le journal national Ma'ariv en 1952 qui lui confie une rubrique régulière «Had Gadya». Il y exprime son goût de la satire socio-culturelle en fustigeant les travers de la société israélienne et du parti Mapam au pouvoir. C'est aussitôt le succès et ses personnages Schtuks (plombier toujours en retard), Gingi (stéréotype de l'Israélien nonchalant provoquant des catastrophes) et autres, qui contribuent à son immense notoriété et font l'objet de sketchs et de représentations théâtrales.
Kishon publie des romans et pièces, dont Son Nom le Précède en 1953, fonde une compagnie théâtrale, écrit, produit et dirige 5 films qui lui permettent d'être reconnu à l'étranger et primé à Hollywood. Il obtient en 2002 le Prix Israël comme «plus grand humoriste de l'État». On le compare souvent à Mark Twain.
Auteur de 50 livres, domicilié à Tel Aviv, Zürich et Appenzell, il décède d'une crise cardiaque à Sion en Suisse, le 29 janvier 2005.
Ses autres oeuvres écrites sont : Le Kibboutz... de la Lorgnette, Sacrés Fils d'Abraham.