Devil's Tower

Les géologues sont partagés sur l'origine de Devil's Tower. La plupart s'accordent néanmoins pour dire qu'il s'agit d'une intrusion volcanique au sein d'un lit de roches sédimentaires. Cet évènement date de l'ère tertiaire et coïncide avec la formation des Montagnes Rocheuses.

L'érosion, causée principalement par l'eau et le vent, élimine petit à petit les couches sédimentaires supérieures facilement friables, pour ne laisser que le noyau dur en roche volcanique. Tel un artisan patient, elle poursuit lentement un travail commencé depuis des millions d'années et continue de rogner quelques millimètres du monument chaque année. Les débris que l'on trouve au pied du massif rocheux témoignent de ce processus.

Du haut de ses 386 m, le monolithe domine incontestablement le paysage ambiant. Le sommet du massif rocheux est relativement plat et de forme trapézoïdale, presque rectangulaire selon l'angle de vue. Ses pentes, extrêmement abruptes, présentent de longues et profondes stries verticales lesquelles, se détachant sur la couleur grise de la roche, donnent au piton un faux air de cathédrale gothique.

La zone protégée du monument recouvre une surface d'environ 5,5 km2. Elle abrite une flore principalement composée de pins et une faune variée de petits mammifères, comme les chiens de prairie et les lièvres, ainsi que de nombreuses espèces d'oiseaux.

Le rocher tient un rôle important dans le scénario du film « Rencontre du troisième type » de Steven Spielberg. En effet, c'est là que se déroule la scène finale.