Cascades de Banfora

La pluviométrie est plus importante dans la région de Banfora que dans le reste du pays. La végétation y est également plus dense.
L'érosion, liée au vent et au ruissellement des eaux de pluie, a façonné au fil des siècles une étonnante ceinture de falaises entourant le site et ses environs.

Les cascades de Banfora, souvent appelées chutes de Karfiguéla par les Burkinabè, forment le point de rencontre entre cette barrière naturelle et la rivière Comoé.

L'accès aux chutes s'effectue à pied le long d'une allée bordée de manguiers et de kapokiers géants.

Il s'agit déjà d'un avant-goût du spectacle qui attend le randonneur.

Les branches massives des arbres s'entrecroisent en voûte au dessus de la tête des marcheurs, transportés instantanément dans la forêt enchantée de la Belle au Bois Dormant. Une fois ce magnifique tunnel végétal franchi et après une courte escalade, le charme ne quitte plus le visiteur et la magie devient omniprésente.

Dans un cadre luxuriant, la rivière s'écoule sur des bassins de grès, étagés par paliers comme des rizières à flanc de colline, avant de s'abattre inlassablement sur des blocs de pierre cyclopéens, arrachés à la falaise par l'érosion.
Le bruit cristallin et rafraîchissant de l'eau, les chants des oiseaux alentour font alors s'arrêter le temps et offrent au voyageur un véritable moment d'éternité.

La pureté miraculeuse de l'air ambiant, dont certains touristes prétendent même ressentir la saveur, renforce cette atmosphère féerique, quasi irréelle.

L'aspect de cet endroit préservé du temps n'a pas changé depuis des millénaires et restera probablement tel quel dans les siècles à venir.

La ville de Banfora est aussi connue à travers tout le pays pour son marché aux poteries.