La création du parc remonte à 1947, l'année de promulgation de la loi de protection de certaines espèces. À cette époque, les Français qui dirigent encore une partie du Cameroun en font une réserve de chasse. C'est en mai 1973 que Dja acquiert le statut de « réserve de faune » et une délimitation aux dimensions actuelles.
Le parc est immense, il couvre une surface estimée à 500 000 ha, considérés comme réserve de biosphère par l'UNESCO. La rivière Dja l'encercle presque totalement, constituant ainsi sa principale frontière naturelle.
Le relief est en général relativement plat, le paysage étant composé d'une multitude de petites buttes, dont l'altitude varie entre 400 et 800 m. Au sud, cependant, la topographie est plus accidentée avec des falaises, des rapides et des chutes d'eau.
Le maintien prolongé d'une protection continue des lieux a permis à une canopée (partie haute) de forêt primaire de subsister. Les arbres atteignent ainsi 30 à 40 m de haut, parfois même 60 m.
Mais ce qui donne au parc sa réputation justifiée de jardin d'Éden demeure l'extrême richesse de sa faune et de sa flore.
Ici plus qu'ailleurs, les chiffres parlent d'eux-mêmes.
La réserve de Dja est connue pour ses nombreuses espèces de primates et de singes. Gorilles, mandrills et autres chimpanzés cohabitent dans cet écosystème préservé.
Des espèces plus communes à la savane africaine, comme les éléphants, les léopards ou les pangolins, partagent leur habitat avec une centaine d'autres mammifères.
Près de 350 variétés d'oiseaux y résident en permanence, auxquelles il faut ajouter une centaine d'oiseaux migrateurs d'Europe et d'Afrique tropicale qui y séjournent périodiquement.
Le règne végétal n'est pas en reste, puisque les scientifiques dénombrent plus d'une quarantaine d'espèces d'arbres et plus d'une cinquantaine d'autres végétaux.
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