Écrivain gabonais
Né le 19 juillet 1976 à Franceville au Gabon, le parcours qui mène Janis Otsiemi à l'écriture est celui d'un autodidacte. Il a grandi aux États-Unis d'Abéké, un bidonville de Libreville avec un père ouvrier dans le bâtiment et une mère vendeuse de manioc. Après un passage au collège public d'Abéké, et sans avoir fait d'études supérieures, il se lance dans l'écriture.
Travaillant le jour comme assistant en ressources humaines dans une compagnie aérienne, c'est la nuit qu'il travaille sur ses écrits. Ses efforts payent et il publie à 24 ans son premier roman, Tous les chemins mènent à l'Autre (2000), pour lequel il reçoit le Prix du Premier Roman gabonais.
Par la suite, il écrit d'autres ouvrages, mais c'est 2007 qu'il se tourne vers le genre littéraire qui le rendra célèbre, le roman policier. Il publie Peau de balle, qui sera suivi de La vie est un sale boulot en 2009, récompensé par le Prix du Roman Gabonais en 2010.
Surnommé le James Ellroy africain, Janis Otsiémi décrit dans ses livres le Gabon d'aujourd'hui. Il y raconte la corruption et les bas-fonds dans un style qui mélange langage cru et "gabonismes" (expressions typiques du Gabon). En 2013, il participe à l'expérience d'écriture collaborative L'Exquise Nouvelle avec son texte Une parole de trop.
Janis Otsiemi vit actuellement à Libreville.
Ses oeuvres principales sont : Tous les chemins mènent à l'Autre (2000), La vie est un sale boulot (2009), La Bouche qui mange ne parle pas (2010), Le chasseur de lucioles (2013), Tu ne perds rien pour attendre (2017).