Traditionnelle et peu monétarisée, l'économie de Wallis-et-Futuna repose principalement sur l'agriculture et l'élevage porcin. La grande partie des productions tend à être autoconsommée et les échanges commerciaux demeurent insuffisants.

Malgré l'aide des pouvoirs publics, la pêche ne suffit pas à encore à couvrir la totalité de la demande locale.

Exploitée de manière excessive, la forêt de Wallis-et-Futuna fait quant à elle l'objet d'un projet de reboisement.

En plus de l'élevage de poules pondeuses qui est en pleine expansion, l'artisanat traditionnel demeure l'autre point fort de l'économie du territoire. L'accroissement de ce secteur se heurte néanmoins aux difficultés et aux coûts exorbitants de l'acheminement aérien ainsi qu'à la concurrence des pays proches. Affectées à la colonie wallisienne et futunienne située en Nouvelle-Calédonie, les exportations de produits artisanaux et de produits de cultures alimentaires restent faibles. Près de 23.000 tonnes de marchandises ont été importées sur le territoire en 1994 contre environ 18.000 tonnes en 1993.