Ecrivain luxembourgeois
Nicolas Welter, né le 2 janvier 1871 à Mersch, au Luxembourg, étudie à l'université de Louvain, Paris, Bonn et Berlin, avant d'enseigner à son tour, à Luxembourg et Diekirch, le français, le latin et le grec, entre autres.
Il commence à écrire en 1898 et devient un écrivain luxembourgeois de langue allemande renommé, qui publie jusqu'au milieu des années 30 - dans son pays ainsi qu'en Allemagne - nombre d'essais, études linguistiques, romans, récits de voyage, recueils de poèmes et pièces de théâtre, dont Griselinde (1901), qui inspire au compositeur luxembourgeois Alfred Kowalsky un opéra qui portera le même nom.
Mais si Nicolas Welter se veut tantôt dramaturge (Söhne des Oeslings, 1904) ou poète lyrique (Hochofen, 1913), il est surtout un spécialiste de l'Histoire de la Littérature, et pas uniquement de celle du Luxembourg : Histoire de la Littérature du Grand-duché, ainsi que Précis de l'Histoire de la Littérature française en sont de parfaits exemples.
Par ailleurs auteur du premier livre scolaire luxembourgeois Das Luxemburgische und sein Schrifftum, Welter entre en politique et fait partie du gouvernement Reuter de 1918 à 1921, au poste de Directeur Général de l'Instruction publique, et défend l'Indépendance de son pays devant le Conseil des Quatre, le 29 mai 1919.
Disparu le 13 juillet 1951, Nicolas Welter laisse derrière lui une autobiographie : Im Werden und Wachsen.
Ses autres oeuvres importantes sont : Früchlichter (1903) et Mansfeld (1912).