Ecrivain français.
Jean Giono est né le 30 mars 1895 à Manosque, en Provence. En 1911, Giono est contraint d'arrêter les études car son père est malade et il s'instruit ainsi en autodidacte pour étancher sa soif de connaissances. En 1915, durant la 1ère Guerre Mondiale, il est envoyé au front à Verdun : cette expérience de la guerre va le traumatiser. De retour de guerre, il est employé dans une banque mais celle-ci fait faillite et Giono décide de se consacrer à l'écriture. Il publie alors son premier roman Colline qui est un succès et qui lui permet de remporter le prix américain Brentano. En 1930, il reçoit le prix Northcliffe pour son roman Regain et est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1932. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, même s'il n'a jamais pris position pour les nazis ou le régime de Vichy, il est accusé de collaboration et est emprisonné jusqu'en 1945. De plus, il est mis sur la liste noire du Comité national des écrivains, ce qui lui interdit toute publication. Ce n'est qu'en 1947 que cette interdiction est levée. En 1953, il reçoit le Prix Littéraire du Prince Pierre de Monaco et entre l'année suivante à l'Académie Goncourt. Il meurt d'une crise cardiaque le 9 octobre 1970.
Les principales oeuvres de Jean Giono sont : Le noyau d'abricot (1929), Solitude de la pitié (1930), Refus d'obéissance (1937), Un roi sans divertissement (1946), Mort d'un personnage (1948), Les Âmes fortes (1950) et Le Hussard sur le toit (1951).