Écrivain et essayiste espagnol
José Bergamin est né à Madrid le 30 décembre 1895. Il étudie le droit à l'université et publie ses premiers articles dans la revue « Indice » dirigée par le poète Juan Ramon Jimenez avec qui il se lie d'amitié. Durant la guerre civile espagnole, José Bergamin dirige l'« Alliance des Intellectuels Antifascistes », puis est nommé conseiller culturel à l'ambassade d'Espagne à Paris. Dans la capitale française, il noue des amitiés avec Jacques Maritain, François Mauriac et Paul Eluard.
Après la victoire de Franco, l'écrivain espagnol part en exil. Il s'installe d'abord au Mexique (1939-1946), puis au Venezuela, en Uruguay (1947-1954), et en France (1954-1957). José Bergamin revient en Espagne en 1958 mais s'exile de nouveau en 1963 pour regagner définitivement son pays en 1970.
Ses positions se radicalisent vers la fin de sa vie. Bergamin publie des articles dans un journal proche de l'ETA. Il meurt au Pays Basque le 28 août 1983. José Bergamin est à la fois écrivain, essayiste, poète et dramaturge. Certains le considèrent comme l'un des meilleurs essayistes espagnols du XX siècle. Une grande partie de son oeuvre est consacrée à la culture et à la religion. En France, il est surtout connu pour ses essais sur la tauromachie.
Les principales oeuvres de José Bergamin sont : Terrorisme et persécution religieuse en Espagne, Le puits de l'angoisse, L'importance du démon, L'Espagne en son labyrinthe théâtral, Tout et rien de la peinture et La solitude sonore du torero.