Depuis fort longtemps, l'endroit est occupé par des écuries royales, les King's Mews et par un important carrefour routier, le Charing Cross.
En 1820, le Prince Régent Georges IV engage l'architecte John Nash. Son objectif est de donner une cohérence à cet ensemble disparate et de développer cette zone.
Par la suite, l'?uvre de Nash est poursuivie en 1845 par Charles Barry. La place doit d'abord s'appeler « William IV », le roi qui succède à Georges IV en 1830, mais l'architecte Georges Ledwell Taylor suggère Trafalgar.
La place est composée d'un large terre-plein, bordé sur trois côtés par des rues au trafic très dense, et par un grand escalier menant au musée « National Gallery ».
Au centre de cette esplanade se dresse la colonne Nelson, haute d'une quarantaine de mètres et portant en son sommet la statue d'Horatio Nelson, l'amiral de la flotte britannique, vainqueur des Français à Trafalgar. Aux pieds de la colonne, quatre immenses sculptures de lions, faites en bronze provenant des canons pris à l'armée française, montent la garde. La place est également agrémentée de fontaines conçues par Sir Edwin Lutyens, en 1939.
À l'est de la place on trouve la magnifique église de St Martin-in-the-Fields, au nord le musée National Gallery, et à côté de celui-ci la National Portrait Gallery.
Trafalgar Square héberge d'innombrables pigeons. Les lLndoniens et les touristes aiment nourrir ces oiseaux, dont la présence sur la place est fort controversée : leurs excréments abîment les bâtiments et la colonie, estimée à 35 000 têtes, est une vraie menace pour la santé publique.
En 2000, la vente de graines est prohibée et les autorités lâchent des faucons entraînés pour les chasser. Néanmoins, des membres de l'association « Save the Trafalgar Square Pigeons » (sauvons les pigeons de la place Trafalgar) continuent de les nourrir. En 2003, le maire Ken Livingstone décrète l'interdiction stricte de cette pratique. Cependant, rien n'y fait, et en 2007 d'autres arrêtés viennent renforcer le précédent.
Trafalgar Square représente également, depuis 1947, les réjouissances de Noël.
En effet, une cérémonie assez particulière y est organisée chaque année à cette occasion. Quelques jours auparavant, les autorités d'Oslo, la capitale de la Norvège, offrent à la ville de Londres un épicéa, en témoignage de leur gratitude pour l'aide des Anglais lors de la Deuxième Guerre Mondiale. Ce conifère devient alors l'arbre de Noël de Londres.
Selon la tradition, le « Lord Mayor » de Londres part à Oslo à la fin de l'automne pour assister à l'abattage de l'épicéa, tandis que le maire d'Oslo vient à Londres pour participer à sa décoration.
La place accueille aussi maintes manifestations, évènements sportifs et autres festivités.
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