Atoll d'Aldabra

Les études géologiques menées sur les lieux ont démontré l'origine volcanique de l'atoll. Ces îles, dont le récif corallien repose sur un volcan sous-marin, se sont formées il y a environ 125 000 ans. Les strates de coraux, constitués à des périodes différentes, prouvent les variations successives du niveau de la mer.

L'atoll est mentionné pour la première fois sur une carte portugaise datant de 1511. Le nom Aldabra proviendrait de l'arabe « al-Khadra » signifiant « la verte ». Les premiers visiteurs se sont sans doute référés à la belle couleur émeraude des eaux du lagon.

Les Français s'approprient l'île en 1742, mais au début du 19e siècle, les Anglais conquièrent à leur tour l'atoll et les territoires alentour.

Le commandant Jacques-Yves Cousteau s'y rend en 1954 pour effectuer la première étude détaillée des biotopes du site.

L'atoll est situé à un millier de kilomètres au sud-ouest de Mahé, à 430 km au nord-ouest de Madagascar et à 640 km à l'est du continent africain.

et anneau corallien est composé d'une quarantaine d'îlots et de quatre îles principales qui se nomment Grande Terre, Malabar, Polymnie et Picard. Il enserre une magnifique lagune recouvrant plus de 100 km2 et reliée à l'océan par quatre canaux naturels serpentant entre les grandes îles.

L'amplitude de la marée atteignant presque 3,5 m, ce bassin naturel se vide et se remplit deux fois par jour. Et le fond marin est visible à marée basse.

Le lagon héberge généreusement une multitude d'espèces aquatiques. Requins, raies, poissons de récifs et tortues de mer cohabitent avec divers micro-organismes dont ils se repaissent.

ldabra, outre les tortues géantes, abrite nombre de reptiles et d'oiseaux endémiques. Quelques chèvres, introduites par l'homme, gambadent également dans l'île.

Ne disposant pas d'eau douce, l'atoll est inhabité. Seul un petit groupe de scientifiques, effectuant des recherches, y a élu temporairement domicile.

L'Atoll compte environ 150 000 tortues géantes terrestres, grâce aux actions menées pour leur protection. Jusqu'aux années 1950, les marins avaient la sympathique habitude d'apprivoiser certaines d'entre elles durant leur escale.

Ces animaux ont également l'honneur et le malheur de figurer sur tous les menus festifs des Seychellois.