La formation du cratère remonte à 2 millions d'années, après que le volcan se soit effondré sur lui-même, à la suite d'une violente éruption. Depuis, le Ngorongoro n'est plus actif et plusieurs lacs et marais se sont formés à l'intérieur de son cratère.
La protection de la zone est instituée en 1928, avec la publication d'un décret interdisant d'y pratiquer la chasse. La réserve du Serengeti est ensuite créée et le cratère du Ngorongoro y est incorporé en 1929. Enfin, le parc national du Ngorongoro est établi en 1959, devenant plus tard l'aire de conservation du Ngorongoro.
Le cratère du Ngorongoro possède un diamètre de près de 23 km. Il a une profondeur de 600 m et s'étend sur une superficie totale de 325 km2. Il est entouré par le lac Eyari au sud-ouest, le lac Natron au nord-est, la plaine du Serengeti au nord-ouest, les massifs volcaniques des monts Méru, Kilimandjaro et Monduli à l'est, et par le lac Manyara au sud-est.
Son fond est constitué par le lac Magadi et les marais de Mandusi et de Songor. Les eaux de la rivière souterraine du cratère Olmoti s'y déversent également, assurant un constant approvisionnement en eau à tout l'écosystème entourant le Ngorongoro.
À l'intérieur du cratère pousse une forêt d'acacias xanthophloea et lahai, auxquels s'ajoutent les Cassipourea malosana, au bois extrêmement dur. Une savane herbeuse se trouve en contrebas de cette forêt, et est très prisée par les mammifères herbivores.
Pendant la saison estivale, près de 2 millions de gnous, 500 000 gazelles de Thomson et de gazelles de Grant, 250 000 zèbres et une quantité impressionnante de rhinocéros noirs, d'éléphants, de léopards, de chacals, de hyènes, de chats dorés africains, de guépards et d'autres prédateurs, migrent chaque année, depuis les plaines du Serengeti vers Ngorongoro, pour bénéficier de sa fraîcheur et de sa verdure.
Près de 400 espèces d'oiseaux comme l'autruche, le flamant rose, le pélican ou le busard pâle, fréquentent également le cratère du Ngorongoro et font le bonheur des ornithologues.
Par ailleurs, cette aire protégée abrite la plus grande concentration de lions d'Afrique et constitue l'une des dernières places d'observation des lycaons, qui sont en voie d'extinction.
Quelques hôtels et autres édifices utilitaires sont bâtis près du volcan, dont les versants ne sont pas constructibles. Malgré une politique de protection accrue, la multiplication des activités touristiques commence à nuire à l'équilibre de l'écosystème local.
Les fouilles menées dans les gorges d'Olduvai (situées à proximité du cratère du Ngorongoro) ont permis d'excaver les restes d'un homo habilis. De même, des traces des premières civilisations d'hominidés ont été retrouvées à Laitoli, à quelques kilomètres du Ngorongoro.
Vacances en Tanzanie
Autres lieux en Tanzanie