Médecin, traducteur et poète trentin.
Giulio Alessandrini dit Alexandrinus est né le 1er janvier 1506 à Trente, dans le Nord de l'Italie. Homme de la Renaissance, il étudie la philosophie, les mathématiques et la médecine à l'université de Padoue, l'une des plus prestigieuses d'Europe. Parallèlement, il s'initie au grec et entreprend ses premières traductions. Giulio Alessandrini se passionne particulièrement pour l'oeuvre de Claude Galien, l'un des pères de la médecine médiévale dont il traduit en latin plusieurs traités. Il aime aussi la controverse et découvre notamment que Galien n'est pas l'auteur du livre intitulé De Teriaca. En 1559, Giulio Alessandrini publie à Zurich le Paedotrophia sive de puerorum educatione dans lequel il met en évidence le rapport entre le moral et le physique chez les jeunes gens. L'un de ses plus célèbres ouvrages est Salubrium, sive de sanitate tuendra, libri triginta tres, une compilation publiée en 1575 qui traite de l'hygiène corporelle. Intellectuel reconnu de son temps, Giulio Alessandrini obtient les honneurs des plus grands, notamment des Habsbourgs, empereurs du Saint Empire romain germanique. Il devient le médecin de Charles Quint puis de ses successeurs dont Ferdinand Ier et Maximilien. Giulio Alessandrini meurt le 25 août 1590 probablement à Civezzano après avoir été anobli.
Les autres oeuvres de Giulio Alessandrini sont : De medicina et medico dialogus (1557) et Le Liber ab auctore recognitus, Ejusdem carmina alia (1586).