Forêt sacrée d'Osun Oshogbo

La fondation de la ville d'Oshogbo - et parallèlement, celle d'une partie des monuments de la forêt d'Osun - remonte au 18e siècle, lorsque des chasseurs s'y installent pour échapper à la famine qui sévit dans leur région.

Ils implantent alors la cité sur les rives de la rivière Osun.

La forêt sacrée recouvre les rives de la rivière Osun.

Un temple principal, creusé dans la roche et coiffé d'un toit de chaume, est entouré d'autels de prière et des sites sacrificiels. La forêt, résidence d'une divinité qui ne présente aucune incarnation humaine, est par ailleurs parsemée de divers sanctuaires, sculptures et autres monuments lui rendant hommage.

La religion yoruba s'est propagée aux quatre coins du monde, surtout en Amérique, par le biais de la traite négrière. Elle a donné naissance au culte vaudou, encore pratiqué au Brésil et dans certaines parties des États-Unis, comme à la Nouvelle-Orléans.

L'artiste autrichienne Suzanne Wenger, elle-même convertie à la religion yoruba, a énormément contribué à la médiatisation et à la protection de la forêt sacrée d'Osun Oshogbo. Elle travaille avec des artistes nigérians et promeut le Nouvel Art sacré yoruba à travers le monde.

Un festival réunit chaque année les fidèles Yorubas dans la forêt sacrée d'Osun Oshogbo. À cette occasion, le système divinatoire et la cosmogonie Yorubas sont célébrés et remis à l'honneur.