Ecrivain et poétesse française
Marceline Desbordes-Valmore est née à Douai le 20 juin 1786.
Fille d'un peintre en armoiries ruiné par la Révolution, devenu cabaretier, Marceline effectue un séjour avec sa mère à Rochefort et à Bordeaux, où elle s'adonne à la comédie. Toutes deux partent ensuite en Guadeloupe.
À la mort de sa mère de la fièvre jaune en septembre 1802, Marceline revient en métropole. Comédienne et chanteuse, elle se produit dans le Nord de la France comme à Lille et à Douai, à l'Opéra-comique et au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Au cours de sa carrière théâtrale elle joue souvent des rôles d'ingénue.
Elle publie en 1819 son premier recueil de poèmes, Élégies, Marie et Romances. Le lyrisme et la hardiesse de versification de son oeuvre sont rapidement remarqués et lui valent une pension royale et plusieurs distinctions académiques. Elle écrit aussi des nouvelles et compose des contes, en prose et en vers, pour les enfants.
Son instruction limitée est compensée par son grand travail d'autodidacte qu'admirent de grands écrivains comme Balzac, Verlaine et Baudelaire.
Poète romantique avant-gardiste, elle est un précurseur des maîtres de la poésie française moderne tels que Rimbaud et surtout Verlaine. On lui doit l'invention du rythme de onze syllabes.
Elle meurt à Paris le 23 juillet 1859.
Les autres oeuvres importantes de Marceline Desbordes-Valmore sont : Élégies et poésies nouvelles, Les pleurs, Pauvres fleurs, Bouquets et prières.