Village traditionnel de Vlkolinec

Des < href=http://fr.ca.encarta.msn.com/encyclopedia_761553369/Slaves.html target=new>Slaves se sont établis sur le site entre le 10e et le 12e siècle. Les premières traces écrites citant le village datent de 1376. Un document de 1469 mentionne même le nom des rues qui traversent alors le hameau.

Le nom « Vlkolinec » viendrait d'une fonction principale attribuée aux villageois par décret en 1630. Cette tâche consiste à entretenir les pièges à loups pour qu'ils soient maintenus en bon état. Les trois premières lettres « Vlk » signifient en effet « loup » en slovaque.

Actuellement, le site ne comprend que des maisons habitées datant du 19e siècle, qui reflètent cependant à merveille l'architecture traditionnelle de la région.

Vlkolinec est composé d'une cinquantaine de résidences, d'une école, d'un magasin et d'une église construite en 1875 et dédiée à la Vierge Marie.

Les maisons en bois sont aménagées le long de la rue principale, sinueuse et escarpée. Ces logements comportent des étables, de petites dépendances et des granges.

Les murs des habitations, faits de rondins disposés sur une fondation de pierres, sont peints à la chaux blanche ou avec d'autres couleurs pastels.

À l'origine, les toits très pentus sont recouverts de bardeaux. Les toitures et les dépendances de certaines maisons sont en piteux état. Les travaux de restauration ont progressivement remplacé les bardeaux par le bois.

La partie nord du village, incendiée pendant la < href=http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale target=new>Deuxième Guerre mondiale, n'a pas été restaurée depuis.

En 1977, un décret gouvernemental qualifie le village de « réserve d'< href=http://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture_vernaculaire target=new>architecture vernaculaire ».

La plupart des logements appartiennent à des particuliers. Certaines maisons servent de résidence secondaire à des citadins. Cinq bâtiments sont la propriété de la municipalité. La gestion du sanctuaire incombe à l'Église catholique romaine.

Les propriétaires sont tenus d'entretenir les constructions selon des principes très stricts de restauration. En effet, les maisons doivent rester conformes à l'original, afin d'être maintenues sur la liste du Patrimoine mondial. S'ils ne se plient pas aux règles, les occupants sont passibles de sanctions pénales. L'État intervient parfois en finançant des travaux coûteux.

L'attentive conservation des bâtiments et le maintien des techniques de la construction traditionnelle permettent de pérenniser l'authenticité médiévale et de transmettre le caractère communautaire de la vie villageoise.