Terre de l'encens

La Terre de l'Encens englobe la plantation d'arbres à encens de l'ouadi Dawkah, les restes de l'oasis fortifiée de Shisr Wubar, ainsi que les anciens ports commerciaux de Khor Rori et d'Al­Balid.

Les vestiges de l'oasis fortifiée de Shisr Wubar sont impressionnants, car ils témoignent de la richesse des marchands de l'époque. Bien qu'érodés par les tempêtes de sable et la chaleur du désert, les murs de l'ancien fort sont encore présents. Ils fournissent d'importantes informations aux archéologues qui étudient les sociétés commerciales d'alors. C'est également le cas des ports et de la plantation d'arbres à encens, qui renseignent sur le mode de vie des marchands nomades qui fréquentaient le Dhofar il y a plus de 20 siècles.

Les habitats médiévaux de la Terre d'Encens sont les structures les mieux conservées dans tout le golfe Persique. Elles attirent en conséquence de nombreux visiteurs.

Chaque fort est aménagé de façon à abriter les caravaniers pour une ou plusieurs nuits et de façon à leur permettre de se restaurer ainsi que de laisser leurs bêtes se reposer. Certains bâtiments disposent même de petits marchés dans lesquels des dattes et du lait de chèvre sont vendus.

Le Sultanat d'Oman tenait depuis toujours une place prépondérante dans le commerce de l'encens. Le précieux produit provenait de d'Inde et arrivaient dans les ports d'Arabie, avant d'être acheminé vers Pétra, Gaza et Damas.

Aujourd'hui, le commerce de l'encens n'a plus cours. Le Sultanat d'Oman tire la plupart de ses revenus, de l'exploitation du pétrole et du tourisme (activité de plus en plus florissante dans ce petit pays).

Les Nabatéens d'Arabie sont les précurseurs du commerce de l'encens. L'activité est ensuite reprise par les Romains et devient une activité commerciale aussi importante que le marché de la soie et des pierres précieuses.