Ecrivain, journaliste et enseignant thaïlandais.
Kulap Saipradit, plus connu sous le nom de Siburapha, est né le 31 mars 1905 à Bangkok. Reconnu comme l'une des personnalités majeures de la littérature asiatique, il est surtout l'un des plus importants acteurs de la naissance du roman en Thaïlande. Siburapha est le premier auteur de son pays à se servir d'une oeuvre de fiction pour faire passer un message politique et social. Après avoir rencontré le succès dans les années 1920 avec des romans populaires, Siburapha s'oriente vers le journalisme politique. Ses idées militantes sur la paix, l'injustice et les inégalités sociales, traduites dans ses articles comme dans ses nouvelles, lui valent des déboires avec de grands journaux contrôlés par le gouvernement. Malgré ces antagonismes, son talent est reconnu et ses articles édités dans plusieurs grands titres de Bangkok. Dans les années 1940, l'engagement politique de Siburapha est davantage marqué par le Marxisme et ses luttes contre le pouvoir politique s'en trouvent exacerbées. Influencé par le communisme, il traduit les oeuvres de Marx. Emprisonné de 1952 à 1957, l'auteur et journaliste thaïlandais se réfugie en Chine où il réside jusqu'à la fin de sa vie. Siburapha meurt à Pékin le 16 juin 1974 sans jamais avoir eu la possibilité de retourner dans son pays natal.
Les principales oeuvres de Kulap Saipradit sont : The War of Life (1932), Behind the painting (1937), Those kind of People, Lend us a Hand et The Awakening.