Poète bahreïni
Qassem Haddad est né en 1948 au Royaume du Bahreïn. Tout en travaillant, il suit une scolarité qu'il doit rapidement interrompre pour soutenir sa famille. Cet autodidacte a tout juste 10 ans quand un emploi dans une bibliothèque publique de Manama lui ouvre la porte du monde des livres. Il passera le plus clair de son temps à lire différents ouvrages dans la bibliothèque.
Un peu plus tard, Haddad découvre aussi l'activisme politique et la prison pour avoir tenté de créer un parti d'opposition. Il comprend alors que son arme dans la lutte pour la justice et le progrès est la poésie et publie, en 1973, le recueil Fleurs de mélancolie. Il innove sans arrêt, créant des formes nouvelles, jouant avec les mots, à la frontière de la poésie et de la prose. Il crée aussi des spectacles qui font intervenir la poésie, la musique, et même la danse (par exemple autour du poème "Majnoun Layla") et participe à tous les grands festivals du monde arabe : Casablanca, Le Caire, Beyrouth...
Très à l'aise avec l'informatique, Haddad regrette la timidité des écrivains arabes devant Internet, qu'il considère comme un outil irremplaçable de communication et de liberté. Son site « Al sheir» (Tendances poétiques) fait référence en matière de poésie en arabe.
Ses autres oeuvres principales sont: Quand la tête d'Al-Hussein est sortie des cités traîtresses, Le Coeur de l'amour, Et la magicienne me réveilla, Critique de l'espoir (texte en prose).