Général et homme d'Etat sud-américain
Simón Bolívar est né à Caracas, au Venezuela, le 24 juillet 1783 dans une famille aristocratique de Caracas originaire du Pays Basque. Son père meurt lorsqu'il a 2 ans et sa mère n'a que 26 ans quand elle se retrouve à la tête d'une famille de cinq enfants. Elle meurt à son tour alors que Simón n'est âgé que de 9 ans.
Celui-ci est envoyé suivre une formation militaire en Europe (Madrid, Bilbao), dans un contexte de blocus de l'Espagne par les Anglais et de montée en puissance de Napoléon, à qui il voue une grande admiration. Il se marie très jeune et retourne au Venezuela avec son épouse qui décède aussitôt. En dépit d'une vie sentimentale agitée, il ne se remariera jamais.
Il revient en Europe (Paris, Rome) et visite les États-Unis puis rentre au Venezuela où il sert sous les ordres de Francisco de Miranda pendant la guerre d'indépendance contre les Espagnols. Devenu « El Libertador », Bolívar s'empare de la Nouvelle-Grenade (la Colombie) en 1819, du Venezuela en 1821, forme et devient président de la Fédération de Grande Colombie incluant Colombie, Venezuela, Panama et Équateur.
Il s'octroie ensuite le titre de président de la Bolivie, bâtie sur l'ancienne colonie du Pérou. Il est alors soupçonné de vouloir créer son propre empire et échappe à des tentatives d'assassinat.
Poussé à l'exil en 1830, malade, il meurt en chemin le 17 décembre à Santa Marta en Colombie après avoir appris l'assassinat de son successeur, le maréchal de Sucre.