Romancière et juge du Botswana
Unity Dow est née en 1959 dans un milieu rural au Botswana, et a été élevée dans les valeurs traditionnelles, tout en recevant une éducation occidentale. Elle étudie le droit dans son pays ainsi qu'au Swaziland, avant de poursuivre ses études à l'Université d'Edimbourg, en Écosse. Unity Dow possède une longue expérience du droit humanitaire. Membre de l'International Women's Rights Watch, elle a plaidé dans de nombreuses affaires concernant le droit des femmes. L'une de ces affaires a conduit à réformer le droit de nationalité au Botswana. Désormais, les femmes peuvent transmettre leur nationalité à leurs enfants, cette dernière étant auparavant exclusivement transmise par le père.
En 1998, Unity Dow devient la première femme juge à la Cour Suprême de son pays, située à Lobatse, près de la capitale Gaborone. Également écrivain, son premier roman décrit une famille dans un village rural du Botswana, qui a du mal à harmoniser traditions et valeurs occidentales. Elle y parle aussi des conflits entre les sexes, de la pauvreté et du sida. Ce récit s'inspire beaucoup de sa propre expérience. Ses autres écrits parlent surtout la lutte des femmes pour l'égalité et la justice au Botswana, de la pauvreté et du droit des enfants. Unity Dow a également créé un centre pour les femmes dans son village d'origine.
Ses principales oeuvres sont: Far and beyon, Juggling truths, The Heavens May Fall, et Les cris de l'innocente (2006).