Peintre, graveur et sculpteur canadien
Jean-Paul Riopelle est né le 7 octobre 1923 à Montréal.
Très jeune, il s'intéresse à la peinture et prend des cours dès l'âge de 6 ans chez un artiste montréalais, Henri Bisson.
A 7 ans, la mort de son jeune frère le marque profondément.
Après avoir fréquenté l'académie des Beaux-Arts de Montréal, Riopelle entre à l'Ecole du meuble, où il est l'élève de Paul-Emile Borduas de 1943 à 1944.
Il devient membre du mouvement artistique des Automatistes et participe à une de leurs expositions en avril 1946. Il signe d'ailleurs en 1948 « Le Refus global », manifeste des peintres automatistes québécois.
Après son installation à Paris en 1948, Riopelle rencontre les surréalistes, notamment Alberto Giacometti et André Breton.
Dès 1949, il adopte la technique du tachisme qui consiste à appliquer des taches de couleur de façon spontanée. Il évolue ensuite vers la technique de l'égoutture dirigée, l'application de la couleur en bandes épaisses.
A partir de 1958, l'artiste réalise des sculptures et des gravures, mais s'adonne toujours à la peinture. Dans les années 1970, il retourne régulièrement au Québec et s'y installe définitivement vingt ans plus tard.
En 1992, Riopelle peint à l'aérosol son oeuvre majeure, Hommage à Rosa Luxembourg, en l'honneur de sa compagne Joan Mitchell.
Il meurt le 12 mars 2002 à l'Ile aux Grues près de Montmagny.
Les autres grandes oeuvres de Jean-Paul Riopelle sont : La Roue (1954-1955), Autriche (1954), Espagne.