Peintre français, protagoniste majeur du courant réaliste
Gustave Courbet est né le 10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon. Gustave suit une formation aux Beaux-Arts du collège Royal de Besançon mais se révèle un élève médiocre, et décide d'abandonner. En 1939, il s'installe à Paris où, parallèlement à des études de droit, il fréquente l'atelier de Nicolas Auguste Hesse et découvre, émerveillés, les grands maîtres du musée du Louvre. Réformé du service militaire en 1840, il se consacre entièrement à la peinture et réalise 2 ans plus tard son premier autoportrait. En 1845, il est exposé pour la première fois au Salon avec sa toile le Guitarrero. Courbet est au coeur de la vie culturelle bouillonnante de l'époque et fréquente de nombreux artistes de la bohème parisienne, partisans d'une réforme des peintures académique et romantique. Inspiré par ces idéaux, l'artiste commence à mettre en place un nouveau style : le réalisme. En 1849, il rentre à Ornans où il continue à peindre, abandonnant définitivement le style romantique pour s'adonner au réalisme. Dans les années 1850, il présente chaque année au Salon des oeuvres qui font scandale, dont la fameuse toile les baigneuses. En 1871, il est élu au Conseil de la Commune. Suite à la destruction de la Colonne Vendôme par la Commune sur une idée du peintre, le maréchal Mac-Mahon, lors de son élection à la présidence en 1873, décide de la faire reconstruire au frais de Courbet. Ne pouvant pas payer une somme aussi astronomique, Courbet s'exile en Suisse, sur les rives du Lac Léman. C'est la qu'il s'éteint, le 31 décembre 1877.