Écrivain militant de la cause noire, personnalité politique
Léon-Gontran Damas est né le 28 mars 1912 à Cayenne, en Guyane. Il fait partie avec Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, du trio fondateur de la Négritude. Dernier des cinq enfants d'Ernest Damas, il est élevé en 1913 par sa tante, date à laquelle sa mère décède. Sa scolarité se fait au Lycée Schoelcher, à Fort-de-France en Martinique, lieu où il fera la rencontre d'Aimé Césaire en 1925.
En 1929, Léon-Gontran Damas s'installe à Paris, afin d'entreprendre des études de Russe, de Japonais et de Droit. Il fréquente la Faculté de Lettres puis l'Institut d'Ethnologie dans laquelle il étudie la langue baoulé. En 1937, le jeune homme se lance dans l'écriture et publie Pigments et Le Retour de Guyane, des écrits qui abordent le thème du racisme.
Profondément antimilitariste et antifasciste, pendant le régime de Vichy il lutte contre l'occupant nazi aux côtés de résistants tels que Marguerite Duras et Robert Desnos : ceci lui vaudra des difficultés avec la Gestapo, la Milice et la Police française.
De 1948 à 1951, l'écrivain se voit confié le siège de député de la Guyane puis un poste de chercheur à l'UNESCO de 1964 à 1969. En parallèle à ces activités, il enseigne à l'Université Howard de Washington.
Il décède le 22 janvier 1978 à Washington.
Les autres principales oeuvres de Léon-Gontran Damas sont : Retour de Guyane (1938), Poèmes nègres sur des airs Africains (1948), Graffiti (1952), Black Label (1956) et Névralgies (1966).