Epistolière française
Marie de Rabutin-Chantal dite Madame de Sévigné est née le 5 février 1626 à Paris.
Elle perd ses parents très tôt et est élevée par son grand-père. A la mort de celui-ci, la jeune fille est prise en charge par ses oncles qui lui enseignent la bonne culture et les bonnes manières dans leur château de Sucy près de Paris.
En 1644, elle épouse Henri de Sévigné dont elle a deux enfants, mais se trouve veuve, à l'âge de 26 ans. En dépit des offres de remariage qui lui seront présentées, la jeune femme gardera sa liberté et partagera son temps entre son château des Rochers, en Bretagne, et son hôtel particulier (devenu aujourd'hui le musée Carnavalet).
Eloignée de sa fille, Mme de Grignan, partie en Provence après son mariage, Madame de Sévigné entreprend de longs échanges épistoliers avec elle. A cette époque, la correspondance écrite est régie par des conventions sérieuses, et on en fait la lecture à voix haute dans les salons. Il arrive même que les lettres soient recopiées afin d'être diffusées plus amplement.
Les écrits de Mme de Sévigné sont très prisés et obtiennent un tel succès que des premiers recueils en sont édités. Témoin des travers de ses contemporains, l'épistolière adopte un style et un ton non dénués d'humour et d'esprit critique, allant jusqu'à badiner avec le religieux.
Elle meurt le 17 avril 1696 à Grignan dans la Drôme.
L'oeuvre de Madame de Sévigné est publiée sous le titre : Lettres de la marquise de Sévigné.