Poète iranien.
Né le 8 décembre 1886 en Iran, Mohammad Taghi est surnommé «le roi des poètes» comme l'avait été avant lui son père, Mohammad Kazem Sabouri, poète à la cour du Shah. A l'âge de 8 ans, il se fait toutefois appeler Bahar en hommage à Bahar Shirvani, homme de lettres et ami de son père.
A l'adolescence, il apprend l'arabe et le français et devient, après le décès de son père, poète à la cour de Mozaffaredin Shah.
Par la suite, Bahar devient membre actif de la section de Mashad de la «Société pour la Prospérité», dont l'objectif est l'instauration d'un parlement en Iran. Il publie également le Journal du Khorasan et le Nouveau Printemps à Mashad, puis à Téhéran. Le triomphe de la révolution constitutionnelle le conduit au Parlement. Sous Akmad Shah, en 1918, il fonde la «Société littéraire Daneshkadeh» avec l'écrivain Nafisi et les historiens Ysaemi et Ashtiani. Il y présente la littérature occidentale et écrit des articles en prose et des poèmes. C'est à cette époque qu'il publie ses principaux ouvrages.
En 1934, il est nommé professeur de littérature persane à l'université de Téhéran et devient ministre de la culture en 1946. Il soigne sa tuberculose à Lausanne et revient mourir à Téhéran le 21 avril 1951. Il est enterré au cimetière de Zahir o-Doweh dans le quartier Darband de Téhéran.
Ses principales oeuvres sont : Histoire du Sistan, Brève Histoire des Partis Politiques, et Méthodologie (traité sur la compréhension de la prose persane).