Écrivain et journaliste italien.
Mario Carli est né le 30 décembre 1888 à San Severo, dans la province de Foggia (Pouilles). Dans les années 1910, il adhère au Futurisme, un mouvement littéraire et artistique qui prône l'amour de la vitesse, de la violence, de la machine, et le mépris de la femme. Carli participe à la Première Guerre mondiale où il devient capitaine. Il adhère alors aux Arditi d'Italie (association d'ancien combattants). Il mène d'abord le courant pro-bolchevique des Arditi et dirige son journal, Testa di Ferro. C'est un de ses articles, Arditi no gendarmi, qui crée la scission anti-fasciste «Arditi del Popolo». Le Traité de Versailles ayant refusé Fiume (aujourd'hui Rijeka en Croatie) à l'Italie. Carli participe, avec Gabriele d'Annunzio et les Arditi, à la conquête de Fiume et la création de l'éphémère «État libre de Fiume». Carli se rallie finalement à l'aile gauche du fascisme et dirige le quotidien "L'Impero". Dans les années 1930, il est Consul général d'Italie à Porto Alegre (Brésil) puis à new>Salonique (Grèce). Dans la ligne du futurisme, son oeuvre exalte le dynamisme existentiel, la conviction que la vie est énergie, et le mépris du danger. Mario Carli meurt à Rome, le 9 septembre 1935, à l'âge de quarante-sept ans.
Ses oeuvres les plus importantes sont : Trilliri (roman, 1922), Retroscena («Coulisses», roman expérimental, 1915), Con d'Annunzio a Fiume (Avec d'Annunzio à Fiume,1920) et La mia divinità (Ma divinité, poésie, 1923).