Ecrivaine mexicaine
Elena Garro est née le 12 décembre 1920 dans l'état de Puebla, au Mexique.
De père espagnol et de mère mexicaine, elle passe son enfance à Mexico et étudie la littérature, le théâtre et la danse à l'Université nationale autonome du Mexique.
Elle y rencontre Octavio Paz qu'elle épouse en 1937.
Ses préoccupations sociales et les encouragements d'Octavio la poussent à écrire.
Après le massacre de Tlatelolco en 1968, elle accuse des intellectuels mexicains d'avoir incité les étudiants à la révolte et de les avoir ensuite abandonnés.
En 1972, rejetée par la communauté intellectuelle et furieuse d'être accusée de lâcheté, elle part s'exiler en France.
A son retour, elle s'installe à Cuernavaca, avec ses 37 chats et sa fille Helena.
Son oeuvre dénonce le racisme, la marginalisation des femmes, le caciquisme et les promesses non tenues de la révolution mexicaine pour le monde rural.
Longtemps occultée par la renommée d'Octavio Paz, elle apparaît depuis peu comme le précurseur du réalisme magique : Los recuerdos del porvenir paraissent quatre ans avant Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez.
Elle reçoit le Prix Sor Juana Inés de la Cruz en 1996 et décède deux ans plus tard, le 22 août 1998, d'un cancer du poumon.
Les autres oeuvres importantes d'Elena Garro sont : Felipe Ángeles, Un hogar sólido, Los pilares de doña Blanca, El rey mago, Ventura Allende, El encanto, Los perros, El árbol, Y Matarazo no llamó et La culpa es de los tlaxcaltecas.