Écrivain costaricain
Fabian Dobles est né le 7 janvier 1918 à San Antonio de Belén, près de la capitale du Costa Rica. Issu d'une famille nombreuse, il passe son enfance à Atenas où son père est médecin.
Le jeune homme entre ensuite à l'Université du Costa Rica pour y étudier le droit, il obtient son diplôme mais n'exercera jamais la profession d'avocat.
En 1936, Fabian Dobles travaille à la section des affaires juridiques du National Children's Trust.
Dans les années 40, le Costa Rica connaît d'importants changements sociaux. Très sensible aux injustices de son pays, Dobles entre dans un groupe d'écrivains de tendance socialiste connu sous le nom de « génération 40 », et se met à écrire son premier roman de littérature sociale en 1942, intitulé Que les gens qui appellent.
Un an plus tard, Fabian Dobles entre au parti communiste pour défendre les opprimés, mais il se fait emprisonner à cause de son appartenance politique et perd son emploi en 1948. Il vit de divers petits boulots puis entre dans la presse en tant que traducteur. Dans les années 70, Dobles devient rédacteur en chef d'un éditorial, ce qui lui permet de voyager au Mexique, à Cuba et en URSS.
Fabian Dobles, qui a continué d'écrire jusqu'à la fin de sa vie, meurt le 27 mars 1997 à San José. Il est considéré comme l'un des plus grands écrivains du XXème siècle en Amérique Centrale.
Ses autres oeuvres importantes sont : Une bulle dans les limbes (1946), Histoire de Tata monde (1957) et Le violon et la ferraille (1966).